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Photo du rédacteurRégis COUDRET

L’origine possible de la « maison ancestrale » au bourg du Thoureil

Frontispice de la maison ancestrale (source : Archive personnelle)
Frontispice de la maison ancestrale (source : Archive personnelle)

Préambule


Le thème du mois de Novembre n’était pas un « monument », comme je l’ai cru au préalable [1], mais le « foncier » [2]. Et comme persévérer dans son erreur est paraît-il diabolique, voici avec un mois de retard, un article sur l'origine possible de la maison qui a constitué le bien principal de notre ancêtre, Pierre PAULMIER, et de ses descendants au bourg du Thoureil au XVIIIème siècle.

Pour un généalogiste, il est relativement aisé de retrouver à partir du XIXème siècle, des plans et des matrices cadastrales aux Archives Départementales. Ces documents permettent d’attribuer à tel propriétaire, tel lot et son usage. Mais avant la Révolution, les choses se compliquent notablement. Il faut se plonger dans des actes notariés pour espérer retrouver quelque chose sur le foncier. Cela peut prendre beaucoup de temps, voire s'avérer impossible. J’ai eu la chance de démarrer cette enquête, il y a maintenant plus de trente ans, avec une personne remarquable à qui je rends hommage ici : Jeanne FRAYSSE. Elle fut avec son mari Camille, la mémoire vivante du Thoureil jusqu’en 1996.


La « maison ancestrale »


Ayant appris mon intérêt pour l’histoire de la maison de mes ancêtres, Jeanne FRAYSSE remit à ma mère, Monique COUDRET, née ROBLIN, un petit document dactylographié dont elle était l'autrice. J’en reproduis ici un court extrait  : « …Une autre vieille famille bourgeoise du Thoureil, pourvue de nombreux fiefs (Nidevelle, Le Houssay, La Herpinière, etc...) et propriétaire de nombreuses parcelles de terre, a comme dernier représentant dans le pays Monsieur Roblin. La maison ancestrale lui est échue en partage. Depuis près de 400 ans la maison familiale est donc aux mains de la même lignée. Le fait est heureux et à souligner. Nous n'avons pas d'autre exemple à signaler chez nous. La construction très homogène, très grand siècle n'a pas subi d'outrages... »

Jeanne FRAYSSE à lépoque où je la rencontrais  (source : Archive personnelle)
Jeanne FRAYSSE à lépoque où je la rencontrais au Thoureil (source : Archive personnelle)

Jusque-là, j’avais pensé comme toute ma famille, que la « maison ancestrale » datait de la fin du XVIIIème siècle, comme le rappellent aux passants les ferronneries sur son frontispice [3]. Rapporté à aujourd'hui, l'édifice devait avoir à peu près 250 ans. Pour en savoir plus sur les « près de 400 ans » dont Madame FRAYSSE parlait, je la rencontrais à différentes reprises. Elle me dit alors n’avoir formulé qu'une hypothèse basée sur son savoir, des notes prises en Archives Départementales et quelques documents originaux dont elle était dépositaire. Elle manquait toutefois de preuves. Elle me donna ses notes et puis, « on va, on mène sa vie, tout occupé de chaque jour, et on néglige d’interroger ceux qui auraient pu nous renseigner sur le passé lointain. Quand on s’en avise, ils sont partis »  [4]. J'ai repris le flambeau récemment et tenté de préciser la date à laquelle la maison ancestrale devint le port d’attache de Pierre PAULMIER et de ses descendants au Thoureil depuis.


Pierre PAULMIER, « noble homme,

procureur du Roi »


Une généalogie, dressée par mon trisaïeul Henri JOUBERT en 1898 [5], fait état de Pierre PAULMIER [6], « noble homme, procureur du Roi, marguillier de la paroisse de la Trinité d'Angers, né vers 1625 et qui fut inhumé dans l'église des Augustins d’Angers le 17 Mai 1708, à l'âge de 83 ans ».

Baptême de Louise LEGEAY le 28 Novembre 1627  (source : AD 49–BMS Le Thoureil)
Baptême de Louise LEGEAY le 28 Novembre 1627 (source : AD 49–BMS Le Thoureil)

Pierre PAULMIER épousa en premières noces, Louise LEGEAY, baptisée au Thoureil le 28 Novembre 1627. Comme les registres paroissiaux du Thoureil font défaut entre 1644 et 1671, je n’ai pas pu retrouver leur acte de mariage, mais le patronyme LEGEAY apparaît fréquemment à cette époque dans ces registres, dénotant un enracinement certain [7]. Ainsi, la présence de la mère de Louise, Charlotte LEGEAY, née AUBINEAU [8], est attestée au Thoureil, le 20 Juin 1620, dans un acte de baptême où elle est déclarée marraine [9].

De leur mariage, Pierre et Louise eurent une fille, née vers 1651. Elle fut prénommée à son tour Louise. Sa mère mourut vers 1653 [5]. Louise semble alors avoir hérité de nombreux biens de sa mère. Ayant professé au couvent des Ursulines de Saumur à l’âge de 25 ans, elle légua à son père ses biens, pour un montant avoisinant les 2 200 livres [10], comme suit :

« Le vingtième jour de Novembre 1676 après midy, par devant nous Florent Doualles, notaire royal en la ville de Saumur... damoiselle Louise Paulmier majeure de vingt-cinq ans qu’elle a affirmé fille de noble homme Pierre Paulmier bourgeois de la ville d'Angers et de deffunte demoiselle Louise Legeay, de present novice au couvent des dames religieuses Ursulines de cette ville, y demeurante bourg et paroisse Notre dame de Maurille et pour leffet du present contrat a parlé à la grille du parloir du dit couvent, laquelle volontaire et sans contrainte, tant cedde quitte delaisse et transporte promet garantie perpetuellement... au dict sieur Paulmier son père... une maison et appartenance située au bourg et paroisse du Thoureil, et cellier en apenty et luisette, joignant l'eglize dudict Thoureil, une closerie size au village de Cumeray, paroisse Saint Georges des Sept Voies, (etc...), ... le tout appartient à la vandresse des successions de la damoiselle Legeay sa mère de Mr Estienne Legeay son ayeul …et cette vandition faite en outre moyennant la somme de deux mil deux cent livres... »

Acte notarié affirmant le legs d’une maison « joignant l’église » à Pierre PAULMIER le 20 Novembre 1676 (source : AD 49–BMS Le Thoureil)
Acte notarié confirmant le legs d’une maison « joignant l’église » à Pierre PAULMIER le 20 Novembre 1676 (source : AD 49–BMS Le Thoureil)

Comme le montre cet acte, rédigé devant notaire le 20 Novembre 1676, la famille LEGEAY était bien présente au Thoureil et à Saint Georges des Sept Voies depuis au moins deux générations. Dans cet acte, Louise lègue une maison à son père. Ce bien est situé dans le bourg du Thoureil, mais est décrit comme « joignant l’églize » [11]. Cet emplacement ne correspond pas à celui de la maison ancestrale, située à quelques centaines de mètres du centre historique du bourg. Quant à Pierre PAULMIER, sa présence est attestée au Thoureil dès 1651 dans de nombreux actes dressés par Maître Guillaume SIGOGNE, notaire au Thoureil [12]. Des baux et actes d’échanges entre cette date et 1655, montrent bien que notre ancêtre était marié à Louise LEGEAY et qu’il investissait dans le bourg. Pour autant, je n’ai pas retrouvé à ce jour, un acte de succession ou un inventaire de biens qui m’aurait permis d’affirmer que la maison ancestrale, si elle existait déjà, aurait pu lui être cédé ou encore légué dès cette époque.


Les autres mariages de Pierre PAULMIER


Au fil des ans, Pierre PAULMIER se remaria deux fois. Il épousa en secondes noces Perrine LEPAGE le 18 Novembre 1664 à Saint Georges des Sept Voies, paroisse proche du Thoureil. Perrine était déjà veuve d’un certain André SIGOGNE, marchand à Saint Georges des Sept Voies. Le patronyme SIGOGNE est aussi très répandu dans la Sénéchaussée de Saint Georges des Sept voies et sur le Thoureil. Le fait est à noter car des SIGOGNE furent les notaires royaux sur Saint Georges et les environs pendant 4 générations. Et comme nous le verrons, un de ces notaires, Louis SIGOGNE, était propriétaire d’une maison au XVIIIème siècle, jouxtant la maison ancestrale au bourg du Thoureil. Simple coïncidence ou peut-on supposer que les SIGOGNE avaient eu dans leur patrimoine la maison ancestrale ? Perrine aurait-elle pu en hériter de son premier mari ?

Acte de Mariage de Pierre PAULMIER et Perrine LEPAGE le 28 Novembre 1664  (source : AD 49–BMS Saint Georges des Sept Voies)
Acte de Mariage de Pierre PAULMIER et Perrine LEPAGE le 28 Novembre 1664 (source : AD 49–BMS Saint Georges des Sept Voies)

Perrine et Pierre eurent un fils, Charles, né en 1668. Sa mère Perrine est décédée le 17 Juin 1672 à Saint Georges des Sept Voies, alors qu'il n'avait que quatre ans. Licencié es lois, Charles PAULMIER, dit de la Chauvelière, devint Sénéchal de la Baronnie de Richebourg, hameau de Saint Georges des Sept Voies et fut procureur du Roi au grenier à sel de Brissac... Il contracta mariage avec Renée GANNE, mais est mort sans postérité.

Enfin, Pierre PAULMIER convola en troisièmes noces avec Jeanne GAULTIER [13] dont nous descendons. Celle-ci était originaire de la paroisse de Saint Léonard de Chemillé, petite ville angevine des Mauges, non loin de Cholet. Pierre et Jeanne se marièrent à Angers le premier Mars 1677. Rien n’indique que la famille GAULTIER ait eu une quelconque implantation au Thoureil avant cette date. Pierre et Jeanne eurent cinq enfants. La première, une petite fille de prénom inconnu, est sans doute morte quelques jours après sa naissance. Mais elle fut baptisée, puisqu’elle eut droit à une sépulture le 2 Janvier 1678 à Saint Léonard de Chemillé. Leurs autres enfants furent :

  • Pierre, né au Thoureil le 17 juillet 1679,

  • Louise Jeanne, née en 1682,

  • Magdeleine Thérèse, née en 1684,

  • Enfin, François, né en 1687.

Descendance de Pierre PAULMIER (source : Geneatique)
Descendance de Pierre PAULMIER (source : Geneatique)

A l’âge de 67 ans, Pierre PAULMIER se retrouva veuf pour la troisième fois : « Le vingt-cinquième jour du mois d'octobre de l'an 1692, a esté inhumé dans l'église le corps de la deffunte demoiselle Jeanne Gaultier, vivante femme du Sieur Pierre Paulmier, bourgeois de la ville d'Angers par vénérable Monsieur Simon Jarry curé de Touarcé en présence de Messieurs Urbain Perrault curé de Saint Maur et Mathias Foucqué, curé de Saint Eusèbe de Gennes et plusieurs autres... » [14] 

Des documents d’échange et de contre échange [15], des brouillons contenant le relevé de rentes montrent que Pierre PAULMIER continua de faire l'acquisition ou échangea de nombreux biens dans le village ou les environs [16]. Il céda ainsi le « dernier jour d’Octobre 1679 » le bien immeuble « joignant l’églize » que sa fille Louise lui avait légué, à Monsieur René DUDOIGT, prêtre, curé de Saint Genulfe du Toureil.

Pierre s'éteignit à l'âge de 83 ans, le 17 Mai 1708. Comme la plupart des « nobles hommes », il fut conduit processionnellement et inhumé dans l’église des Augustins d’Angers. Ses enfants se partagèrent alors ses biens. Mais la maison ancestrale en faisait-elle partie ? 

Sépulture de Pierre PAULMIER le 17 Mai 1708  (source : AD 49–BMS Angers La Trinité)
Acte de Sépulture de Pierre PAULMIER le 17 Mai 1708 (source : AD 49–BMS Angers La Trinité)

« partage entre mes frere, souer et moy »


C’est un papier brouillon non daté intitulé « partage entre mes frere, souer et moy » rédigé par Charles PAULMIER, Sieur de la Chauvelière, qui m’a enfin permis d’affirmer que la maison ancestrale a bien appartenu à Pierre PAULMIER. Dans ce document, je découvrais la liste des biens qui furent légués à « damoiselle Louise Paulmier ». En voici une extrait de la première page : « Au quatrième lot est et demeure une maison et appartenance située en la paroisse du Toureil sur Loire composée de deux chambres basses, cuisine et antichambre à costé, deux chambres haultes, estude à costé, greniers au-dessus, un autre corps de maison dans lenclos où loge le closier, composé d'une chambre basse grenier au-dessus, une grange au bout dicelle, pigeonnier au-dessus duquel il y a un petit cellier, escurie. Cave et pressouer avec tous les ustancilles dudit pressouer... jardins derrier en fasson de terrasse avec un jardin au-devant de la dite maison, un chemin entre deux. Letout enclos de murs à la réserve du jardin hault qui ne l’est que d'un costé, le tout joignant d'un costé vers orient le sentier de la rivière de Loire, daustre costé Le Clos de vigne des héritiers André Van Voorn, abbouste dun bout vers midy les maisons et jardin de Louis Sigogne notaire royal, dautre bout les maisons du sieur Aubry et des héritiers dud. Van Voorn et le cimetière dud. lieu un petit chemin entre deux appelé la Craquerie. » .

Extrait du papier brouillon rédigé par Charles PAULMIER, Sieur de la Chauvelière entre 1708 et 1713 (source : Archive familiale)
Extrait du papier brouillon rédigé par Charles PAULMIER, Sieur de la Chauvelière entre 1708 et 1713 (source : Archive familiale)

Dans ce document de six pages, le Sieur de la Chauvelière est mentionné à différentes reprises, comme ayant fait « échange » d’articles avec sa demi-sœur Louise Jeanne PAULMIER. Ces échanges portent sur « différents boisseaux de froment et de seigle mesure de Brissac ». Or, ces mêmes échanges sont formalisés dans un autre document signé par Charles et Louise Jeanne PAULMIER, daté du « cinquième jour de Janvier mil sept cent treize » [17]. Ce quatrième lot est donc bien celui qui fut constitué pour Louise Jeanne PAULMIER, cinquième enfant, née du troisième mariage de Pierre PAULMIER avec Jeanne GAULTIER.

On note par ailleurs que un voisin immédiat « vers midy », c'est à dire au Sud est Louis SIGOGNE, notaire royal et possible cousin de feue Perrine LEPAGE, seconde épouse de Pierre PAULMIER.

Enfin, l’emplacement des biens décrits sur ce papier brouillon correspond à l’enclos actuel de la maison ancestrale. Lorsqu'on se place dos à la Loire, il y a bien des maisons et jardin situés « d’un bout vers midy », mais surtout « ... le cimetière dud. Lieu » situé à « dautre bout » (au Nord). Et il existe bien aujourd'hui « un petit chemin entre deux appelé la Craquerie ».

Extrait du cadastre napoléonien montrant notamment le cimetière et le chemin de la Craquerie (source : AD Maine et Loire)
Extrait du cadastre napoléonien montrant notamment le cimetière et le chemin de la Craquerie (source : AD Maine et Loire)

 

Epilogue


L'enquête n'est donc pas terminée. Les archives notariés du Thoureil du XVIIème siècle manquent avant 1651 [18] ou tombent parfois en poussières comme j’ai pu le constater, en ouvrant certains cartons aux Archives Départementales. Je me suis contenté dans cet article d’explorer quelques pistes, montrant que la maison a été possiblement apportée par une des deux premières épouses de Pierre PAULMIER. Mais il sera difficile de préciser la date exacte à laquelle Pierre PAULMIER en devint propriétaire Et pour affirmer que cette maison a près de 400 ans, comme le supposait Madame FRAYSSE, il faudrait procéder à une datation de la charpente ou encore retrouver un « terrier » [19] de l’ancien Régime, s'il en existe !

Enfin, la description qui est faite dans le brouillon du début du XVIIIème siècle, des pièces de la maison ancestrale correspond assez bien à ce qu’il en est de son intérieur aujourd'hui. J’ai donc imaginé que Charlotte PAULMIER, dernière héritière en 1771 de la maison, avait fait appel à un architecte pour consolider [20] et donner à cette « construction très homogène, très grand siècle », son aspect actuel. Il pourrait s'agir de Jacques JARRY [21],


Notes de fin


[1] Voir mon article sur "le monument des soldats morts pour la France du Thoureil" publié le 11 Novembre


[2] Définition d’après Le Robert, « Dico en ligne »


[3] Sont inscrits quatre chiffres formant la date 1771


[4] Jean Delay – Avant Mémoire, 1979, Gallimard


[5] Cet arbre et les registres paroissiaux du Thoureil m’ont permis de construire un arbre des PAULMIER dont je reproduis dans cet article un extrait.


[6] Pierre PAULMIER est peut-être issu de la famille de René PAULMIER, sieur de La Bouverie, avocat au barreau d’Angers, syndic de l’ordre en 1617 et échevin en 1629.


[7] Célestin PORT dans son dictionnaire du Maine et Loire rapporte la présence d’un Jean LEGEAY, chanoine de l’église Saint Maurice d’Angers et curé du Thoureil en 1522.


[8] La famille AUBINEAU était sans doute originaire des Ponts de Cé, d’après le Dictionnaire des Familles de l’Anjou (base adfa-Geneanet)


[9] Baptême le 20 Juin 1620 de Jehanne, fille de Jehan du MESNIL (BMS Le Thoureil 1592-1644 AD Maine et Loire)


[10] Pour fixer un ordre de grandeur, on peut considérer qu'une livre tournois de 1676 équivaudrait à 15 € de 2002, soit pour 2 200 livres , environ 33 000 euros.


[11] Lors de la reconstruction de l’église Saint Genulphe en 1804, on cite une maison jouxtant l’église, appelée « Tartifume ». Pour « tard il fume », nom donné en patois local à de très modestes maisons, domiciles de journaliers, rentrant tard chez eux pour dîner (selon Camille et Jeanne Fraysse dans le lexique de leur ouvrage « Mon village »). S’agissait-il de la maison dont Pierre Paulmier hérita en 1676 ? Cette maison n’existe plus aujourd’hui. Elle se situait à l’emplacement de l’actuel terrain bordé de tilleuls.


[12] Maître Guillaume SIGOGNE est le seul notaire royal du Thoureil dont les minutes ont été déposées aux Archives Départementales. Voir AD 49 - Le Thoureil 1651 à 1657 5 E 55 510.


[13] La famille de Jeanne GAULTIER portait « d'argent à trois gantelets de sable posés deux et un » - Cité vers 1700 par Charles René d’HOZIER dans le Grand Armorial de France page 1344


[14] (BMS Le Thoureil AD Maine et Loire)


[15] Par exemple le 5 Juillet 1694, un acte devant Louis SIGOGNE, notaire Royal, portant sur « une pièce de vignes… sis au Platdoigt, paroisse de Saint Georges des Sept Voies »


[16] Dans un document notarié, intitulé « acquisition d’un pré près de Ponceau et d’un morceau de vignes aux Foucheaux, … paroisse de Saint Georges des Sept Voies » en date du 27 mai 1666, il est dit que Pierre PAULMIER est le « mary de damoiselle Perrine LEPAGE ».


[17] Ce qui m’a permis de dater le papier brouillon entre 1708 et cette date.


[18] Date probable à laquelle Pierre PAULMIER se maria au bourg du Thoureil


[19] Registre foncier dans l’ancien Régime.


[20] Les ferronneries qui marquent la date de 1771 sur le frontispice sont les extrémités de tirants renforçant les murs de la bâtisse.


[21] Jacques JARRY, fut l’architecte bâtisseur de la Pinsonnière en 1780, demeure  des JOUBERT à Beaulieu sur Layon.de même facture que celle du Thoureil

 

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5 Comments


Charles-Emmanuel SIGNE
il y a 5 jours

Merci d'avoir partagé cette enquête. Que de rebondissements ! Et que de pistes à explorer encore ! La vie est faite de rencontres. C'est aussi une chance d'avoir pu retrouver tant de documents dans les archives.

Affaire à suivre...

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Noëline Visse
Noëline Visse
il y a 6 jours

Début d'enquête passionnante pour l'histoire de la "maison ancestrale". J'espère que tu réussiras à retrouver l'origine de cette maison et que tu nous feras part de tes recherches 🙂

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Régis COUDRET
Régis COUDRET
il y a 6 jours
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Bonjour Noëline, c'est une enquête au long cours. J'espère des nouvelles au printemps prochain. En attendant merci pour ton petit mot. Et bonnes fêtes de fin d'année !

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Claude
il y a 6 jours

Mille mercis pour cet article passionnant. Si tu es maintenant sûr que la maison n'a pas été construite en 1771, à quelle date a t-elle vu le jour ? et que s'est-il passé en 1771 pour mériter de graver cette date en ferronnerie sur la façade ?

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Régis COUDRET
Régis COUDRET
il y a 6 jours
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Là est toute la question. Mon hypothèse sur 1771 est lié à des travaux de renforcement des façades (ferronneries ici sont des tirants d'après ce que j'ai toujours compris ; question à reposer à un architecte). Si l'hypothèse est correcte, cela veut dire aussi que la maison avait besoin d'une consolidation et donc préexistait. Ce qui est sûr c'est que d'après le document brouillon que j'ai parcouru, elle existait bel et bien vers 1708. Depuis combien de temps ? A suivre...

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